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Garawal (amud o' awal)
J'éjaculai un texte différent de tout ce que j'avais écrit jusque-là : un crépitement de balles et une montée de hurlements étouffés. Par ce texte je compris que je devais m'engager une fois pour toute dans la voie de la guérilla linguistique ! Mais je devins complètement fermé pour autrui.
[...]
Je n'écoutais plus que le rythme saccadé des choses................{dixit Khaïr-Eddine}
(*) graine de parole - blog à céder !

laseine FreeCompteur.com
lundi, avril 17, 2006

4/17/2006 - R e p r o c h e



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dimanche, avril 02, 2006

4/02/2006 - Passé imparfait éblouissant iii (correspondance)

lettre1
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Berkeley le 20/02/2006
Madame,
Je vous écris en français parce que je ne dispose pas là où je suis d'un clavier arabe. Je me suis finalement installé à Berkeley depuis quelques jours. On m’a fait suivre votre lettre par retour du courrier. Je travaille désormais à la biscuiterie « Croquettes et chips au bacon » et j’ai renoncé à la littérature. Nos assortiments apéritifs sont finement dorés à l’ancienne, et nous sélectionnons le cœur de la pomme de terre. Vous pouvez jeter mon manuscrit, l’apprendre par cœur, vous en servir pour emballer le poisson, comme il vous plaira. A moins, que vous ne désiriez le terminer à ma place, auquel cas je vous donne le droit de le publier sous mon nom, sans même me l’avoir fait relire au préalable.
Désolé pour le dérangement et merci de votre amabilité, mais restons en là.
Bien à vous.

LaSeine

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Casablanca le 04/03/2006
Monsieur,
Je ne sais pas si vous êtes fou ou si l’idiotie, vous fait vous croire drôle. La lettre que m’avez fait parvenir d’Argentine, a été compostée par la poste de Paris 75020, qui est située en face de votre logement. J’ai appelé chez vous et une femme se présenatant comme votre petite amie m’a répondu que vous étiez sorti prendre une bière. Je ne m’attendais pas à cette supercherie ridicule et je suis désormais persuadée que vous n’avez pas terminé votre roman, que vous cherchez à gagner du temps. Je n’ai rien dit à votre amie de notre petit problème. Pensez à elle, soyez raisonnable.

Layla Chaouni

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Paris le 18/03/2006
Madame,
Vous avez brillamment franchi l’épreuve, je vous félicite. Vous êtes pour moi un exemple de constance et un roc de patience. Je vous en estime beaucoup. Pour récompenser votre ténacité, je vous fais parvenir à mes frais (4,50 Euros soit 45 Dirhams) l’intégralité du roman auquel vous semblez tenir.
Bien à vous.

LaSeine

PS : Veuillez retourner le manuscrit si vous ne désirez plus le publier dans votre collection.

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Casablanca le 26/03/2006
Monsieur,
Votre livre est admirable et il a beaucoup gagné à ce que les 120 pages de jurons soient remplacées par des phrases. Je désire le publier. Je veux vous aider de mon mieux.
Pourquoi ne viendriez-vous pas dîner la semaine prochaine ? Nous aurions l’occasion de faire connaissance et d’approfondir notre relation.
A bientôt.

Layla Chaouni

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Paris le 01/04/2006
Madame,
C’est entendu, je viendrai mardi à 20H à une condition : que vous acceptiez que je publie notre correspondance dans mon roman "Passé imparfait éblouissant". Il s'agit de la première version de mon manuscrit qu'une éditrice fraçaise accepte de sortir tel quel dans sa prestigieuse collection "Effervescence" et dont des extraits sont consultables sur mon blog.
Je porterais un costume sombre pour que vous puissiez me reconnaître quand je sonnerai à votre porte. Je pense que c’est le début d’une merveilleuse histoire.
A mardi.

LaSeine

PS : N’achetez pas n’importe quel vin. Je ne supporte pas la vinasse.

lettre1
la revue des ressources

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